Encore un post qui s’est fait attendre..
Il faut dire qu’entre ma fille hyperactive, mon boulot, et les vacances, les journées sont bien trop courtes.
Voici donc enfin un petit compte rendu de mes parties d’Alan Wake.
Pour commencer, voici un petit résumé.
Alan Wake est un auteur à succès de thrillers policiers. Cela fait quelques temps qu’il n’a plus d’inspiration et qu’il n’écrit plus. Alice, sa femme, décide alors d’aller en vacances dans la petite ville de Bright Falls, pour qu’il essaye de retrouver de l’inspiration, et qu’il commence à écrire un nouveau livre.
Alors qu’ils s’installent dans un petit chalet à l’écart de la ville, Alice disparait mystérieusement, et Alan doit partir à sa recherche.
Il se rend rapidement compte que du temps à passé mais qu’il ne se souvient de rien. Pendant cette semaine oubliée, il aurait écrit un roman d’horreur, et les évènements qu’il a relaté dedans, prennent forme.
En plus de cela, Alan est suspecté par le FBI d’avoir tué sa femme et doit donc fuir la police, tout en découvrant ce qu’il se passe.
L’intrigue est lancée.
La suite risque de contenir des spoilers, pour ceux qui me lisent et qui comptent y jouer.
La première chose à savoir, est que le jeu se passe pendant 90% du temps la nuit. C’est à ce moment que les « ombres » prennent vie.
Que sont les ombres ? Ce sont les « inventions » de Alan Wake. Des esprits entourés d’ombres, qui ne peuvent pas être vaincus à moins de réussir à retirer l’ombre qui les entoure. Et autant dire qu’ils seront de plus en plus tenace. Allant du simple mécanicien au gros bucheron avec une énorme tronçonneuse, en passant par une locomotive à vapeur ou à un bulldozer …
Bref, vous allez devoir abuser de la lampe torche. La principale difficulté du jeu réside justement dans le fait d’avoir suffisamment de piles pour votre lampe torche.
Car se retrouver à court de pile se résumera à courir en évitant les ennemis car ils seront invincibles avec leur couche d’ombre.
Heureusement, ces dernières ne manqueront pas (sauf en difficulté maximale, mais j’y reviendrais plus tard).
Dans le cas où vous n’aurez plus de piles, des lumières seront disposés à plusieurs endroits dans le jeu. Une fois réfugié dedans, les ombres disparaissent.
Un temps.
Car si elles peuvent contourner cette lumière, elles reviendront vous attaquer un peu plus loin. De plus, certaines lampes ne s’allumeront que après avoir mis en route un groupe électrogène. Et parfois (voir les 99% du temps), les ennemis vont lanceront ce qu’ils ont dans les mains pour éviter que vous ne mettiez en route la lumière.
Vu comme ça, le contenu pourra paraitre très répétitif.
Mais c’est sans compter l’intrigue et l’histoire, vraiment bien ficellée. On s’accroche au héro, on veut connaitre la suite, savoir ce qui est réellement arrivé à Alice, savoir ce que sont ces ombres, pourquoi elles nous attaquent..
C’est donc sans trop de problème qu’on passe son temps à avancer dans le jeu pour en savoir toujours plus.
Niveau difficulté, c’est bien dosé. La première partie, faite en normal, m’a donné du fil à retordre car comme tout jeu, il faut bien le prendre en main, comprendre le fonctionnement, etc…
Je dirais que j’ai mis entre 10 et 12h pour terminer le jeu une première fois. Ce qui n’est pas énorme, mais suffisant.
Une fois le jeu terminé en normal, je me suis lancé dans l’aventure en mode Cauchemardesque. Le mode le plus compliqué du jeu.
Et autant dire que j’ai pris mon pied. La difficulté est bien présente, mais tellement bien ajusté que c’est beaucoup plus agréable que le mode normal. On se retrouve la plupart du temps avec juste ce qu’il faut de munitions et de piles, on prend son temps pour tout visiter pour ne pas perdre une seule cartouche de pistolet, on s’abrite dans les lumières dès que ça peux nous éviter de perdre une pile, …
Un vrai bonheur, on pourrait presque qualifier cela de réalisme
En plus de tout ça, il y a des Thermos de café dissimulés tout au long du jeu, et des pages de manuscrits.
Ces pages reconstituent le roman que Alan a écrit sans s’en souvenir.
Il y a aussi tous les panneaux d’informations de la ville de Bright Falls, des coffres de munitions cachés, …
Des succès sont bien évidemment présents pour trouver tous ces objets…
En environ 2 semaines de jeu (ne jouant que le soir et week end hein !) j’ai obtenu tous les succès du jeu. Ce qui représente, 1 partie en normal, 1 partie en cauchemardesque. Et la possibilité de rejouer certaines parties des chapitres a permis de récupérer ce qu’il me manquait.
La bande son est très bonne aussi. Les sons d’ambiance lorsque les ombres approchent sont parfaits, un petit souffle de vent, des chuchotements, le bruits des feuilles dans les arbres, etc..
Les voix des ombres font froids dans le dos..
Niveau musique, pas grand chose de particulier à noter, mis à part une magnifique chanson de David Bowie pendant le génerique.
Le point faible de ce jeu réside dans ses graphismes. Car même si tout le reste est parfait, les graphismes ne sont pas particulièrement beau.
Lors des séquences vidéos, les personnages sont raides comme des piquets, les visages ne présentent aucune émotion, …
Ce problème vient du fait que le jeu a été dévoilé en 2005 pour ne sortir qu’en 2010. Il souffre d’un retard technologique.
Malgrés tout cela, on sent que le jeu a été très largement inspiré..
Tout d’abord par Stephen King, pour l’ambiance et le scénario. Il est d’ailleurs cité pendant l’introduction du jeu ..
Et ensuite Hitchcock et ses Oiseaux, par Twin Peaks (la personne qui double Alice dans la version Française faisait aussi un doublage dans le film Twin Peaks), pour le lieu et certains personnages, Resident Evil, …
Et pour finir, à l’opposé de la plupart des jeux, Alan Wake laisse libre court à l’imagination pour comprendre ce qu’il est réellement passé. La fin est faite de manière à être interpreté differement selon les joueurs. Ce qui m’a d’ailleurs fait lâcher mon lot de vulgarité lorsque j’ai vu la séquence finale (à cause de l’interpretation que j’en ai faite..).
Je le recommande donc grandement à toute personne ayant une Xbox (ou un PC) et n’y ayant pas encore joué.